Tome 2: Quand l'âme rejoint la science

       Á la lumière des expériences décrites dans le livre 1, une évidence s'impose : la survie de l'âme. Sous quelle forme ? Pas de réponse du côté de la science officielle, qui nie l'existence de l'âme ; selon elle, tout s'arrête à la mort du corps. Les religions, elles, décrivent l'âme comme immatérielle, immortelle, et imposée d'en haut. L'auteur montre que ces deux visions diamétralement opposées pourraient être fausses l'une et l'autre.

       Il s'appuie sur un corpus de faits extrêmement important, qui comprend les faits que lui-même a réunis, et ceux rassemblés par des témoins et scientifiques de tous bords qui, depuis deux siècles, soumettent la science officielle à des assauts répétés, afin qu'elle admette l'existence de l'âme. Que trouve-t-on si on applique une vraie réflexion scientifique à ces faits injustement écartés?

L'âme, un objet matériel évolutif

Ces faits montrent que l'âme ne peut pas être immatérielle ; c'est un objet matériel léger et invisible à nos yeux, mais pourvu d'une masse non nulle. Et cet objet a les performances d'un cerveau humain de 1300 grammes. Depuis plusieurs décennies, on sait que cela est possible : quelques centaines d'atomes fonctionnant en mode quantique suffiraient à assurer les performances d'un cerveau humain en matière de calcul, réflexion, perception, mémorisation, émotion. Les développements en cours de l'ordinateur quantique sont basés sur la même idée : la matière exploitée à l'état quantique est beaucoup plus performante qu'à l'état de matière physique, telle qu'on la trouve dans les ordinateurs classiques, ou dans notre corps.

       L'auteur émet l'hypothèse que la nature nous a pourvus d'un tel objet, formé progressivement au cours de millions d'années d'évolution : une âme quantique, invisible parce que très légère, mais aussi performante que notre cerveau. Elle habiterait notre corps en temps normal, mais serait capable de mener une vie autonome hors du corps, ce qu'elle fait au cours de certains rêves, ou bien à l'occasion d'expériences provoquées (les OBE, out of body experiences ), d'accidents, d'opérations chirurgicales, ou d'expériences de mort imminente. Ces voyages hors du corps ont été maintes fois décrits. L'âme ne quitterait définitivement le corps qu'à la mort, pour aller dans le monde de l'esprit, où évoluent d'autres âmes, celles qui ne cessent de se manifester auprès des vivants, de plus en plus fréquemment depuis deux siècles. Plus tard, elle rejoindrait un nouveau corps, auquel elle apporterait ses aptitudes déjà acquises. De vie en vie, elle se chargerait d'expériences et aptitudes nouvelles, deviendrait plus habile, plus policée, plus performante. L'âme serait à la fois le produit et le véhicule de l'évolution.

Une hypothèse qui change beaucoup de choses

       Cette hypothèse, confrontée aux derniers développements de nos sciences, s'avère non seulement plausible, mais aussi extrêmement féconde et séduisante. Elle apporte une explication convaincante à un grand nombre de phénomènes paranormaux, et elle conduit à une vision totalement nouvelle du cosmos, sous la forme d'un univers bipolaire, constitué de deux mondes complémentaires : l'un, le nôtre, obéissant aux lois de la physique classique, l'autre, le monde de l'esprit, n'obéissant qu'aux lois de la physique quantique.

       Elle apporte aussi une solution crédible à un certain nombre des grands problèmes scientifiques de notre temps, qui ne sont toujours pas résolus, comme celui du lieu de formation de la mémoire, pas encore localisé malgré un siècle de recherche dans le cerveau et ailleurs. Celui aussi de l'hérédité manquante, cette part d'hérédité qui n'est pas transmise par les gènes. Et d'autres encore : la question de la morphogenèse, celle des comportements instinctifs, celle de la transmission des caractères acquis, celle de la diffusion des mèmes.

       L'hypothèse de l'âme matérielle et évolutive, commune à tous les êtres complexes depuis le cristal jusqu'à l'homme,  résiste aux premières mises à l'épreuve. Si l'avenir la confirme, elle modifiera durablement notre vision du monde, comme l'a fait en son temps la théorie de l'évolution de Charles Darwin.

Un débat nécessaire

       Il est souhaitable que des religieux, des scientifiques, et le grand public s'en emparent, la discutent, la critiquent, et l'expérimentent. Bien sûr, le risque existe que cet examen conduise à la réfuter. Peu importe : nous aurons quand même avancé. Dans le pire des cas, nous aurons éliminé une hypothèse crédible qu'il fallait tester. Et chemin faisant, nous aurons acquis des connaissances nouvelles : nous saurons peut-être enfin si l'âme est fictive ou réelle, matérielle ou non, quantique ou fractale, figée ou évolutive, immortelle ou éphémère.

        Jusqu'à présent, la science officielle refusait d'ouvrir ce débat : discuter d'une âme immatérielle et immortelle paraissait absurde, à juste titre, car il n'y a aucun exemple d'un tel objet dans l'univers connu. La perspective change radicalement, s'agissant d'un objet matériel, qui plus est capable d'évolution.
Pour tous, ce livre ouvre de nouvelles portes. Nous sortons enfin du dilemme : pas d'âme d'un côté, âme immatérielle et immortelle de l'autre.

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2 commentaires

Bonjour Etienne
Votre tome 2 semble très intéressant.ENFIN on s’intéresse à l’immortalité de l’âme , dans un futur débat avec la science et le grand public ! Merci
Anne ( cousine de Arnaud Meunier )
À très bientôt de se rencontrer

Anne Simon / duhard

Bonjour Etienne
Votre tome 2 semble très intéressant, ENFIN une réflexion sur l’immortalité de l’âme entre sciences et grand public !
À très bientôt anne ( cousine de Arnaud Meunier )

Simon anne

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